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mardi 29 mai 2012
Les Souffleurs envahissent la ville
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vendredi 25 mai 2012
Forêt sensible [Extérieur nuit]
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vendredi 6 avril 2012
Dans les coulisses de l'arène chaude...
... les Poétiques Sentinelles, Manufacture des regards poétiques portés sur la ville par ses habitants...
Nous étions là, Thomas, Christophe, Marie Luc et Hélène, Souffleurs Sentinelles, et Sophie, Isabelle, Marie Josée, Rosemonde, Sylvie, Mireille, Claude, Poétiques Sentinelles, retenant notre souffle, vers ces lectures, vers cette première sortie officielle, sur le thème de l'enfance.
vendredi 23 mars 2012
Annonce d'une nuit poétique à venir...
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vendredi 27 janvier 2012
Forêt Sensible [Intérieur Nuit]
(Elle n’arrêtait pas de lui répéter
qu’il ne s’agissait en fait que d’un bouclier
contre les loups. Contre le délire des loups.)
Franck André Jamme, Au Secret, 2010
qu’il ne s’agissait en fait que d’un bouclier
contre les loups. Contre le délire des loups.)
Franck André Jamme, Au Secret, 2010
Crédit : Matthieu Dussol
Forêt sensible est un dispositif onirique tirant de l'imaginaire occidental de la forêt sa puissance hypnotique. L'ambition de ce projet est de plonger chaque promeneur dans sa propre forêt intérieure, comme à l'intérieur d'un rêve, du déroulement de son rêve.
La Forêt Sensible [Intérieur Nuit] s'est érigée vendredi 27 janvier à la Sucrerie, une installation monumentale vivante pour une promenade libre et continue, de 20h30 à 23h, par les Souffleurs commandos poétiques.
Les Souffleurs ont profité de leur présence à la Sucrerie pour répéter jusqu'au mardi 31 janvier... la Forêt Sensible reviendra en [Extérieur Nuit] au Parc des Capucins à Coulommiers le vendredi 1er juin!
Fascinés par les Souffleurs, article publié dans le Pays Briard le 7 février 2012.
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jeudi 8 septembre 2011
Ouverture de saison culturelle 11-12
Les Souffleurs commandos poétiques ont accompagné la présentation de saison culturelle au Théâtre de Coulommiers. Mise en scène par les Souffleurs, l'équipe du service culturel a proposé un aperçu de ses "coups de coeur", "coups de pouce", "coups de gueule" et autres, le tout rythmé et emporté par des irruptions poétiques des Souffleurs qui s'étaient placés parmi le public, dans la salle, pour faire résonner au plus fort la voix des poètes. Le musicien Pierrick Hardy a improvisé l'ambiance musicale de la soirée et donné la couleur d'une "tempête poétique" pour conclure cette présentation de saison hors du commun.
Après le spectacle Tap factory, les Souffleurs ont fait une seconde apparition graphique en accueil, devant l'hôtel de ville.
Puis ils se sont glissés dans les salons et ont soufflé pendant le cocktail
Voici les textes qui ont été dits dans le théâtre ce soir-là (dans leur ordre d’apparition) :
Enfonce-toi dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer. René Char * Pense à la boule vive du cœur. Songe aux flammes du fond des êtres. Valérie Catherine Richez * Quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le coeur humain? Lautréamont * Son cœur, cloche de bronze heurtée par un battant de fer, avec un timbre insurmontable. Rainer Maria Rilke * Pense à cette flaque de miel coulée dans le cœur. Valérie Catherine Richez * Un cœur, c’est peut-être malpropre. C’est de l’ordre de la table d’anatomie et de l’étal de boucher. Je préfère ton corps. Marguerite Yourcenar * Aimer quelqu’un, des milliers, chacun, c’est comme tenir une carte dans le vent. On n’y parvient pas. Mais mon cœur, on me l’a mis au centre de la poitrine pour ce haut, merveilleux défaut. Davide Rondoni * Enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Charles Baudelaire * J’ai pour foi la gaîté, la vermeille boisson. Omar Khayam * Si l’enfer accueillait et l’amant et l’ivrogne, le paradis serait aussi nu que ma main. Omar Khayam * Un repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil. Anthelme Brillat-Savarin * L’âge ne compte pas, à moins d’être un fromage. Billie Burke * Redoutez les effets du vin, mais observez pourtant qu'il y a beaucoup plus de vieux ivrognes que de vieux médecins. Sacha Guitry * En peignant un morceau de fromage et en mettant la toile dans le piège à souris, j’attrape celles qui aiment le fromage mais aussi celles qui aiment la peinture. Philippe Geluck * Lorsqu'on n'a pas eu la chance d'avoir des parents alcooliques, il faut s'intoxiquer toute sa vie pour compenser la lourde hérédité de leurs vertus. Emil Cioran * Les bêtes sont-elles des animaux ou des sandwiches? Jacques Rebotier * C’était un homme qui rêvait le plus souvent à l’apprentissage continu de son rêve, vraiment. Et alors son rêve augmentait, jour après jour, et il en savait peu à peu davantage, et il avait même plus de penchant pour sa vie, et d’ailleurs pour n’importe quelle vie. À la fin, il rêvait tout. Et le reflet étant ce qu’il est, tout, en retour, le rêvait. Franck André Jamme * Vois cette gueule, c'est pas du visage, ça, c'est de la gueule avec la tête. Christophe Tarkos * Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. René Char * Parfois, dans de grandes nuits pareilles à celle-ci, nous sommes comme hors de danger, partagés en fragments égaux, répartis en étoiles. Comme elles sont pressantes. Rainer Maria Rilke * À dix ans on a l’éternité sous sa casquette et la mort est littéraire ni plus ni moins couchant sous la poussière des bibliothèques un passé d’infortunes et de cris dérisoires tandis qu’on vole au secours d’une étoile qui nous parle à voix basse au milieu du pommier (ce qu’elle veut nous n’en savons rien il suffit qu’elle soit puisque nous sommes conquérants). Guy Goffette * Pour la tête ce n’est pas difficile tout le monde a une tête le grand mystère c’est que on a tous la même tête entièrement ronde et même courbe au-dessus complètement courbe on n’a pas la tête plate mais totalement courbe et qui rentre comme ça parfaitement en ligne avec la courbe du ciel et le monde se pose exactement très bien sur la tête c’est pour ça qu’on comprend très bien le monde. Christophe Tarkos * La musique n'est-elle que de sons? Un camion qui passe est-il de la musique? Lequel est le plus musical d'un camion qui passe devant une usine ou d'un camion qui passe devant une école de musique? Pourquoi y a-t-il tant de gens qui ont du mal à écouter? Pourquoi se mettent-ils à parler dès qu'il y a quelque chose à entendre? Ont-ils les oreilles non pas de chaque côté de la tête mais situées à l'intérieur de la bouche si bien que quand ils entendent quelque chose leur première réaction est de parler? Il faudrait rendre la situation plus normale, vous ne trouvez pas? John Cage * Je n’aime pas la sagesse. Je préfère la folie, non pas celle que l’on subit, mais celle avec laquelle on danse. Christian Bobin
Et le regard de Suzanne Hermance
Enfonce-toi dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer. René Char * Pense à la boule vive du cœur. Songe aux flammes du fond des êtres. Valérie Catherine Richez * Quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le coeur humain? Lautréamont * Son cœur, cloche de bronze heurtée par un battant de fer, avec un timbre insurmontable. Rainer Maria Rilke * Pense à cette flaque de miel coulée dans le cœur. Valérie Catherine Richez * Un cœur, c’est peut-être malpropre. C’est de l’ordre de la table d’anatomie et de l’étal de boucher. Je préfère ton corps. Marguerite Yourcenar * Aimer quelqu’un, des milliers, chacun, c’est comme tenir une carte dans le vent. On n’y parvient pas. Mais mon cœur, on me l’a mis au centre de la poitrine pour ce haut, merveilleux défaut. Davide Rondoni * Enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Charles Baudelaire * J’ai pour foi la gaîté, la vermeille boisson. Omar Khayam * Si l’enfer accueillait et l’amant et l’ivrogne, le paradis serait aussi nu que ma main. Omar Khayam * Un repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil. Anthelme Brillat-Savarin * L’âge ne compte pas, à moins d’être un fromage. Billie Burke * Redoutez les effets du vin, mais observez pourtant qu'il y a beaucoup plus de vieux ivrognes que de vieux médecins. Sacha Guitry * En peignant un morceau de fromage et en mettant la toile dans le piège à souris, j’attrape celles qui aiment le fromage mais aussi celles qui aiment la peinture. Philippe Geluck * Lorsqu'on n'a pas eu la chance d'avoir des parents alcooliques, il faut s'intoxiquer toute sa vie pour compenser la lourde hérédité de leurs vertus. Emil Cioran * Les bêtes sont-elles des animaux ou des sandwiches? Jacques Rebotier * C’était un homme qui rêvait le plus souvent à l’apprentissage continu de son rêve, vraiment. Et alors son rêve augmentait, jour après jour, et il en savait peu à peu davantage, et il avait même plus de penchant pour sa vie, et d’ailleurs pour n’importe quelle vie. À la fin, il rêvait tout. Et le reflet étant ce qu’il est, tout, en retour, le rêvait. Franck André Jamme * Vois cette gueule, c'est pas du visage, ça, c'est de la gueule avec la tête. Christophe Tarkos * Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. René Char * Parfois, dans de grandes nuits pareilles à celle-ci, nous sommes comme hors de danger, partagés en fragments égaux, répartis en étoiles. Comme elles sont pressantes. Rainer Maria Rilke * À dix ans on a l’éternité sous sa casquette et la mort est littéraire ni plus ni moins couchant sous la poussière des bibliothèques un passé d’infortunes et de cris dérisoires tandis qu’on vole au secours d’une étoile qui nous parle à voix basse au milieu du pommier (ce qu’elle veut nous n’en savons rien il suffit qu’elle soit puisque nous sommes conquérants). Guy Goffette * Pour la tête ce n’est pas difficile tout le monde a une tête le grand mystère c’est que on a tous la même tête entièrement ronde et même courbe au-dessus complètement courbe on n’a pas la tête plate mais totalement courbe et qui rentre comme ça parfaitement en ligne avec la courbe du ciel et le monde se pose exactement très bien sur la tête c’est pour ça qu’on comprend très bien le monde. Christophe Tarkos * La musique n'est-elle que de sons? Un camion qui passe est-il de la musique? Lequel est le plus musical d'un camion qui passe devant une usine ou d'un camion qui passe devant une école de musique? Pourquoi y a-t-il tant de gens qui ont du mal à écouter? Pourquoi se mettent-ils à parler dès qu'il y a quelque chose à entendre? Ont-ils les oreilles non pas de chaque côté de la tête mais situées à l'intérieur de la bouche si bien que quand ils entendent quelque chose leur première réaction est de parler? Il faudrait rendre la situation plus normale, vous ne trouvez pas? John Cage * Je n’aime pas la sagesse. Je préfère la folie, non pas celle que l’on subit, mais celle avec laquelle on danse. Christian Bobin
Et le regard de Suzanne Hermance
dimanche 1 mai 2011
Marquages poétiques sur le Morin
À l'occasion des toutes premières balades en barque sur le Morin, les Souffleurs commandos poétiques ont proposé des présences poétiques sur les berges du Morin, comme autant de marquages qui ont ponctué les promenades de ce premier dimanche de mai.
Après le départ au niveau de l'ancienne prison, un premier Marquage poétique était visible non loin du pont de la pêcherie, dans la "grotte".
Au milieu de la promenade, l'ancien lavoir des Habitats Bon Marché tenait lieu de Caisse de résonance pour accompagner la promenade avec tendresse.
Un Abordage poétique des barques était ménagé sous le pont de l'avenue Victor Hugo, où les Souffleurs, à l'aide de leurs Rossignols (longues cannes creuses), ont chuchoté des secrets poétiques, philosophiques et littéraires aux voyageurs.Enfin, au niveau du pont de Varennes, une partie de Pêche poétique attendait les promeneurs, avant qu'ils ne rejoignent leur point de départ au pied de la Bibliothèque municipale.
Et un petit souvenir du Pays Briard :
lundi 4 avril 2011
Présentations
extrait du magazine Coulommiers mag, printemps 2011.
Le magazine de la Ville présente sa nouvelle compagnie en résidence :
vendredi 25 mars 2011
la Mise au trésor vue par le Pays Briard
dimanche 20 mars 2011
de la poésie soufflée
De la poésie soufflée
C’est une secte ? les témoins de Jéhovah ? une publicité ? Les questions fusent face à ces longues femmes et ces hommes grands, hiératiques, tous de noir vêtus, parapluie et éventail noirs déployés, munis d’un long tube - noir comme il se doit - qui ont envahi le vendredi 18 la rue Beaurepaire et les alentours… En silence.
Ce n’est rien de tout cela. Ce sont Les Souffleurs, nouvelle compagnie en résidence à Coulommiers. Le soir, ils investissent la bibliothèque pour une Nuit de la poésie originale. Ils déploient leur talent pour y accueillir les visiteurs. Mode d’emploi : l’un d’eux s’approche subrepticement, ajuste à votre oreille ce tube baptisé « rossignol » et vous susurre quelques phrases poétiques. C’est plaisant, apaisant ; le premier étonnement passé, chacun apprécie, il n’est que de voir la détente qui s’installe sur les traits de l’intéressé.
Et j’en ai une autre preuve. J’avais prévenu de leur présence les enfants de l’atelier d’écriture qui traditionnellement participent à cette soirée. Mais leur ébahissement fut complet ; et drôle. Ils se sont portés volontaires pour prêter leur oreille. La réflexion de l’un d’eux m’a ravie, il n’avait plus le trac à l’idée de lire en public, juché sur une table devant un micro. Les autres ont approuvé.
Ils ont lu leur poème sur le thème d’une promenade en forêt. Puis, l’habitude en est prise, nous nous sommes isolés pour une poésie collective qui nous vaut bien du plaisir et bien des rires. Et dont nous ferons bénéficier les lecteurs du Pays Briard sur un numéro à venir.
Suzanne Hermance
Coulommiers
[billet publié dans le Pays Briard du 20 mars 2011]
Et voici le poème rédigé par les enfants de l'atelier d'écriture ce soir-là :
Poème pour rire
C’est une drôle de poésie
que nous vous livrons aujourd’hui.
Et si nous dansions sur la table
en vous lançant de jolies fables ?
Nous n’avons pas mis nos pantoufles
pas non plus enfilé nos moufles.
Nous vous offrons cette poésie
qui va vous faire frémir d’envie,
vous n’pourrez plus vous en passer
vous allez en redemander.
Ce sera bientôt du passé
nous allons beaucoup vous manquer.
C’est court, nous nous sommes arrêtés
tellement nous avons rigolé.
Merci d’nous avoir écoutés
nous, ça nous a bien amusés.
Athéna, Chloé, Clélia, Killian, Léana, Mathilde… et Suzy
mercredi 9 mars 2011
un flot de Poésie en Brie
Le Pays Briard a annoncé l'arrivée des Souffleurs commandos poétiques à Coulommiers et son Pays dans un article de Jean-Michel Maupoix paru en mars 2011.
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