mardi 13 décembre 2011

Pratiques de l'effraction de la parole

Collège LaFayette



Intimité

Des ailes de Souffleurs, jeune homme?




lundi 12 décembre 2011

Jolie la vie

On nous fait passer quelque chose ! Delphine arrive avec une grande enveloppe en papier Kraft, énigmatique !
Cadeau ! C’est un cadeau.
C’est joli la vie, non ? Tu donnes donc tu reçois.
Ce sont les enfants de Charles de Gaulle. Ils ont voulu nous montrer qu’ eux aussi étaient poètes. Puis ils ont roulé leurs écritures comme un parchemin précieux, noué la poésie avec un fil de rabane, glissé tous ces trésors dans une enveloppe avec un mot du prof et Pfuitt !
Alors, en grande réunion dans notre hangar de création, parce que les choses importantes ne se font pas n’importe comment, et que nous étions une vingtaine de Souffleurs, nous avons déroulé les secrets, ils nous émus, ils nous ont fait rire, ils nous ont impressionnés, ils nous ont fait réfléchir. Elle est jolie la vie, non ?


"Du jour au lendemain, vous nous avez fait rêver"
F.T-A

vendredi 9 décembre 2011

Pratiques de l'effraction de la parole

... École Louis Robert

Merci Guylaine Macquart et son équipe …




Les profs aussi et toc nananère



Fais lire, allez, fais lire quoi ! 
Nan, c’est mon secret… Bon, d’accord, mais tu me montres le tien, ok ?

mardi 6 décembre 2011

Pratiques de l'effraction de la parole

École Charles de Gaulle
Matin, nuit, métro nuit, bus nuit, minibus nuit, rues nuit, feux rouge nuit, périphérique nuit, bretelles nuit, autoroute nuit, panneaux nuit, étendues nuit, brouillard nuits, renards nus, fantômes d’arbres nuit, croisements de lumière les gens vont bosser nuit, « Café-croissant-chez-Sophie » nuit, Puis École Charles de Gaulle avec Christophe Binant, notre complice, le directeur de l’école, c’est l’heure les enfants entrent, il est tôt, nous sommes cachés, furtifs, on attend patiemment que l’école se mettent en marche, que les enfants s’assoient, que les mains se lèvent et bing élévation, émotions, émulations, félicitations, nos effractions.


un secret poétique pour chacun, unique, écrit à la main, nous sommes fous, on aime ça !

on accompagne à l’éventail, souffle, écriture, musique des mots, un œil lit ce qu’il entend


Entre deux classes

lundi 28 novembre 2011

Pratiques de l'effraction de la parole

École Jean de Brie
05 :00 du matin à Aubervilliers dans le hangar, c’est le départ matinal pour nos premières Effractions à Coulommiers. Nous savons déjà que chaque  « Pratique de l’effraction » columérienne sera l’occasion pour nous de vérifier la nature impitoyable de cet instrument indispensable à la bonne marche du monde des êtres humains : le réveille-matin. La route est une aventure nocturne ponctuée par un arrêt café croissant chez Sophie,  Au Petit Nice, café Bohême. Nous sommes pour ainsi dire chez nous puisque Sophie est une des Poétiques Sentinelles qui viennent juste de voir le jour. Le « Café-croissant-chez-Sophie » est immédiatement adopté comme faisant désormais partie de nos coutumes matinales.
L’accueil de Marc Dollé est chaleureux. Nous sommes sur les hauteurs de Coulommiers, le château d’eau est impressionnant. Bientôt nos intrusions tendres….






On est arrivé dans la nuit du petit matin, nous repartons dans la nuit du soir d’hiver.
Entre-temps un soleil intérieur resplendissant, une journée de petits bonheurs, de grands regards limpides, de sourires si grands que les petites souris ont du boulot la nuit sous les oreillers. On se dit que la rencontre entre la grande pensée de l’homme et ces têtes d’enfants sont la plus belle chose que les Souffleurs déploient. On en prend plein la musette, ils en prennent plein la trompette, c’est fête silencieuse et chair de poule. Merci.
Olivier Conte

vendredi 21 octobre 2011

Petites histoires de Coulommiers

Prendre le pouls du territoire...
Pour compléter et enrichir les premiers regards posés sur Coulommiers et son pays, les Souffleurs commandos poétiques ont demandé à Maïda Chandeze Avakian, étudiante à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales [EHESS], de se livrer à une étude sociologique en enquêtant sur les archives municipales, l’histoire de la ville, son tissu économique, le terroir et ses produits, les forces vives de la société civile - associations, clubs sportifs, commerces, intellectuels et amoureux du territoire, les flux migratoires, les influences... 

Voici quelques histoires glanées entre mars et juin 2011 pour les Souffleurs auprès de Columériens connus et inconnus : marchands de fromages et érudits briards, pêcheurs du dimanche et bruits de comptoirs, instituteurs curieux et agriculteurs passionnés. Tentative de croquer un portrait du territoire de Coulommiers, de ses lieux et de ses habitants, dans les méandres des anciens marécages, des cours secrètes, des lavoirs oubliés, des marchés ou des souterrains.
Dans les feuilles qui suivent se mélangent des paroles d’habitants, des données bibliographiques et mes impressions d’étrangère découvrant ce « pays briard ».
De petites histoires en préambule de « Nos folles Aventures à Coulommiers » par les Souffleurs, commandos poétiques.
Maïda Chandèze-Avakian

Petites histoires de Coulommiers, par Maïda Chandeze Avakian, pour les Souffleurs commandos poétique













Restitution au lavoir du Theil






Le lavoir, surnommé "Radio le Theil" était un lieu de rencontre quotidienne autour de l'eau, de propagation des rumeurs à l'époque où les femmes y lavaient encore leur linge. C'est dans ce lieu de parole que les habitants, les élus et personnels de la Ville de Coulommiers ont été conviés à la restitution du "travail d'approche" commandé par les Souffleurs commandos poétiques.

dimanche 18 septembre 2011

Après une brève interruption du fil de notre histoire consécutif au départ d'Adrienne partie fonder un festival de hip-hop en plein air, et l'attente fébrile mais néanmoins sereine de l'arrivée de Laure chez les Souffleurs, hop, nous revoilà!

samedi 17 septembre 2011

Tremblement du fixe

Pour la Nuit des Lumières, les Souffleurs commandos poétiques ont présenté une création avec les photographes réalisateurs de courts métrages photographiques "Les amis de la couleur". Projetées sur le mur d'enceinte de l'actuelle bibliothèque municipale (ancienne "frontière" de la prison réhabilitée), les photographies de Philippe de Murel présentées dans "Tremblement du fixe" proposaient un jeu entre image et présence, apparitions et disparitions, capture et évasion...
Deux autres courts métrages photographiques dont les prises de vue avaient été réalisées en juin lors du Salon du livre de Coulommiers étaient présentés sur le mur d'enceinte, côté extérieur.
La pluie a interrompu les représentations de cette performance de sept minutes qui a tout de même été présentée 7 fois devant en tout plus de 150 personnes

mercredi 14 septembre 2011

Lancement des Poétiques Sentinelles

Nous nous sommes réunis pour la première fois jeudi dernier avec les futures Poétiques Sentinelles. Notre "noyau dur" est bien féminin ! Prochain rendez-vous de cette Manufacture des regards poétiques portés sur le Pays de Coulommiers au Théâtre municipal, le 5 octobre, avec les Souffleurs Hélène Lanscotte et Christophe Bonzom. On vient rêver et faire rêver la ville... en passant à l'action!      

jeudi 8 septembre 2011

Ouverture de saison culturelle 11-12

Les Souffleurs commandos poétiques ont accompagné la présentation de saison culturelle au Théâtre de Coulommiers. Mise en scène par les Souffleurs, l'équipe du service culturel a proposé un aperçu de ses "coups de coeur", "coups de pouce", "coups de gueule" et autres, le tout rythmé et emporté par des irruptions poétiques des Souffleurs qui s'étaient placés parmi le public, dans la salle, pour faire résonner au plus fort la voix des poètes. Le musicien Pierrick Hardy a improvisé l'ambiance musicale de la soirée et donné la couleur d'une "tempête poétique" pour conclure cette présentation de saison hors du commun.
Après le spectacle Tap factory, les Souffleurs ont fait une seconde apparition graphique en accueil, devant l'hôtel de ville.
Puis ils se sont glissés dans les salons et ont soufflé pendant le cocktail
 



Voici les textes qui ont été dits dans le théâtre ce soir-là (dans leur ordre d’apparition) :

Enfonce-toi dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer. René Char * Pense à la boule vive du cœur. Songe aux flammes du fond des êtres. Valérie Catherine Richez * Quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le coeur humain? Lautréamont * Son cœur, cloche de bronze heurtée par un battant de fer, avec un timbre insurmontable. Rainer Maria Rilke * Pense à cette flaque de miel coulée dans le cœur. Valérie Catherine Richez * Un cœur, c’est peut-être malpropre. C’est de l’ordre de la table d’anatomie et de l’étal de boucher. Je préfère ton corps. Marguerite Yourcenar * Aimer quelqu’un, des milliers, chacun, c’est comme tenir une carte dans le vent. On n’y parvient pas. Mais mon cœur, on me l’a mis au centre de la poitrine pour ce haut, merveilleux défaut. Davide Rondoni * Enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Charles Baudelaire * J’ai pour foi la gaîté, la vermeille boisson. Omar Khayam * Si l’enfer accueillait et l’amant et l’ivrogne, le paradis serait aussi nu que ma main. Omar Khayam * Un repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil. Anthelme Brillat-Savarin * L’âge ne compte pas, à moins d’être un fromage. Billie Burke * Redoutez les effets du vin, mais observez pourtant qu'il y a beaucoup plus de vieux ivrognes que de vieux médecins. Sacha Guitry * En peignant un morceau de fromage et en mettant la toile dans le piège à souris, j’attrape celles qui aiment le fromage mais aussi celles qui aiment la peinture. Philippe Geluck * Lorsqu'on n'a pas eu la chance d'avoir des parents alcooliques, il faut s'intoxiquer toute sa vie pour compenser la lourde hérédité de leurs vertus. Emil Cioran * Les bêtes sont-elles des animaux ou des sandwiches? Jacques Rebotier * C’était un homme qui rêvait le plus souvent à l’apprentissage continu de son rêve, vraiment. Et alors son rêve augmentait, jour après jour, et il en savait peu à peu davantage, et il avait même plus de penchant pour sa vie, et d’ailleurs pour n’importe quelle vie. À la fin, il rêvait tout. Et le reflet étant ce qu’il est, tout, en retour, le rêvait. Franck André Jamme * Vois cette gueule, c'est pas du visage, ça, c'est de la gueule avec la tête. Christophe Tarkos * Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. René Char * Parfois, dans de grandes nuits pareilles à celle-ci, nous sommes comme hors de danger, partagés en fragments égaux, répartis en étoiles. Comme elles sont pressantes. Rainer Maria Rilke * À dix ans on a l’éternité sous sa casquette et la mort est littéraire ni plus ni moins couchant sous la poussière des bibliothèques un passé d’infortunes et de cris dérisoires tandis qu’on vole au secours d’une étoile qui nous parle à voix basse au milieu du pommier (ce qu’elle veut nous n’en savons rien il suffit qu’elle soit puisque nous sommes conquérants). Guy Goffette * Pour la tête ce n’est pas difficile tout le monde a une tête le grand mystère c’est que on a tous la même tête entièrement ronde et même courbe au-dessus complètement courbe on n’a pas la tête plate mais totalement courbe et qui rentre comme ça parfaitement en ligne avec la courbe du ciel et le monde se pose exactement très bien sur la tête c’est pour ça qu’on comprend très bien le monde. Christophe Tarkos * La musique n'est-elle que de sons? Un camion qui passe est-il de la musique? Lequel est le plus musical d'un camion qui passe devant une usine ou d'un camion qui passe devant une école de musique? Pourquoi y a-t-il tant de gens qui ont du mal à écouter? Pourquoi se mettent-ils à parler dès qu'il y a quelque chose à entendre? Ont-ils les oreilles non pas de chaque côté de la tête mais situées à l'intérieur de la bouche si bien que quand ils entendent quelque chose leur première réaction est de parler? Il faudrait rendre la situation plus normale, vous ne trouvez pas? John Cage * Je n’aime pas la sagesse. Je préfère la folie, non pas celle que l’on subit, mais celle avec laquelle on danse. Christian Bobin 

Et le regard de Suzanne Hermance

mercredi 13 juillet 2011

Poétiques Sentinelles

À venir à la rentrée...

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"Les souffleurs commandos poétiques travaillent avec la conviction que c’est le regard porté sur le monde qui le transforme. En passant à l’action ! Il est important de ré-enchanter le quotidien, le paysage commun. Cet atelier proposé aux habitants de Coulommiers et son pays est un outil de réflexion poétique sur le territoire. Nous allons faire des « Poétiques Sentinelles » des artisans de l’action poétique, nous allons concevoir et fabriquer ensemble, Souffleurs et Sentinelles, des actions qui chassent les routines, surprennent les petites habitudes, boxent les courbatures, détournent tendrement le cours des choses, décontaminent le quotidien emmerdant. Avec les poches trouées, les pieds sur la terre et la gueule dans les étoiles." les Souffleurs commandos poétiques

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les Poétiques Sentinelles sont un atelier-manufacture de regards poétiques qui se tiendra chaque mercredi entre 20h et 22h à Coulommiers, à partir du 5 octobre 2011. L'idée est de proposer à un petit groupe actif d'habitants du canton de préparer et mettre en oeuvre des actions poétiques sur le territoire.

le rendez-vous liminaire des Poétiques Sentinelles
aura lieu mercredi 14 septembre à 20h,
à la bibliothèque municipale de Coulommiers.
Pour plus d'informations et/ou confirmer votre venue :

Important : L'atelier est libre et ouvert à tous mais la détermination et l'engagement personnel sont obligatoires et nécessaires. Le nombre de participants sera limité. N'hésitez pas à nous contacter !

samedi 25 juin 2011

Souffles pour le 1er salon du Livre

Le 25 juin, la Municipalité proposait aux Columériens le tout premier Salon du livre de l'histoire de la ville. Les Souffleurs commandos poétiques étaient présents pour accompagner ce temps fort autour de la lecture.
Ils se sont déployé dans le parc des Capucins,
et ils ont soufflé sous les arbres

à l'oreille des statues dans le parc et le musée,
à celles de leurs gardiens
sous les stands,
 parmi les jeux d'enfants
 un petit détour par la bibliothèque municipale 
Et que du bonheur sous le soleil...